Nom : BASTING Prénom
: Philippe
Année de naissance : 1965 Lieu
de résidence
: Confignon
Profession : Chef de secteur des arbres en Ville
de Genève
Vie privée : marié, deux enfants
Plat préféré : les cuisines
françaises, Italiennes. Un bon plat de pâtes avec un grand
vin et des copains… c’est juste parfait.
Pourquoi la pétanque et pas un autre sport ?
J’aime bien les sports d’équipe ; la pétanque a son
côté esprit d’équipe et en même temps individuel.
Quand on se retrouve seul dans le rond pour jouer une boule, on joue pour soi
... mais en même temps cette boule est importante pour l’équipe;
c’est l’équilibre entre l’individualité et
l’esprit d’équipe qui me plaît dans ce sport.
Quand, où et comment as-tu
commencé à jouer à la pétanque ?
J’ai fait du football. Puis je suis arrivé à un âge
où je n’avais plus la motivation pour m’entraîner
quatre fois par semaine. J’ai vu mon père qui jouait dans
une amicale (Balexert pétanque). Silvio Amato, joueur licencié à la
Plainpalaisienne qui venait s’entraîner au club, m’a
demandé si je voulais prendre une licence dans son club ...
et j’ai joué avec lui, une saison.
A tes débuts, quels joueurs admirais-tu ?
Les joueurs qui brillaient quand j’ai commencé la pétanque
j’allais les voir jouer les finales : les Pierre Haraz, Michel Vuignier,
Jean-Claude Grand, Luc Camélique, Carmelo Pontera, Gennaro Capuano, Didier
Sénézergues, Eric Boschung, Mario Calati. J’ai eu la chance
de pouvoir jouer avec ces joueurs par la suite et profiter de leurs expériences.
Tes clubs (actuels, passés) :
La sportive de Mategnin,
la Genevoise, Les Pointeurs Meyrinois, Troinex, Bois de la Bâtie, Plainpalaisienne.
Tes boules :
690 gr, 74 diam, Boulenciel
Ton poste préféré ? Pourquoi ?
Tireur. C’est la place où j’aime jouer, mais maintenant avec
de l’expérience j’aime aussi jouer au milieu.
Tes partenaires pour 2017 :
En doublette avec Marc Casagrande ; en triplette avec Luc Camélique
et Jean-Maurice Schnegg ; en triplette mixte avec Anne-Marie Bontemps
et David Duparc.
Tes ambitions pour 2017 : 
Prendre du plaisir à jouer avec mes partenaires
et les résultats viendront par eux-mêmes.
Ton palmarès :
2 ch. Trpl. Genevois, 2 Coupes Genevoises, 2 Trpl mixte Genevois, 1 Dbl
mixte genevois, 1 tir de précision. 3 titres nationaux en triplette.
Ton parcours en équipe nationale :
3 participations aux Mondiaux (2 fois en ¼ de finale) et 2 participations
aux championnats d’Europe.
Ton meilleur souvenir bouliste :
J’en citerais deux.
Le premier au niveau émotionnel est la victoire au Championnat Suisse
triplette avec Mario Calati et Michel Hallmann. Mario n’avait
jamais gagné de
championnat Suisse et pourtant il avait joué avec des grands
noms de la pétanque suisse; ce fut un moment fort pour ce
grand joueur et partenaire de jeu extraordinaire.
Le deuxième souvenir ce fut au championnat de Monde en Turquie;
je jouais avec Joseph Molinas et Didier Sénézergues;
nous avons battu les champions du Monde (Suchaud, Lacroix et Le Boursicaud
qui avait remplacé Grandet).
Battre ces champions aux Mondiaux c’était une belle
entrée
en matière pour la suite de la compétition.
Ton pire souvenir bouliste :
Notre défaite en ¼ de finale au Championnat du Monde en Turquie,
contre Madagascar où nous menions 11 à 3 ...
pour finir par perdre 12 à 13. Je me souviens très
bien des 2 boules que j’ai
manquées. Difficile à encaisser mais c’est
la pétanque ...
quand tu as les ouvertures il faut les prendre.
T’entraînes-tu souvent ? Si oui, comment ?
Avant oui. Je jouais partout. Tout était prétexte pour jouer.
Je me souviens des parties acharnées au dépôt chez Eric
Boschung; certains jours je mangeais en vitesse à midi pour aller frapper
des boules; je disputais aussi des parties d’entraînement aux
Tattes en fin de journée avec Olivier Fornerod et Luc Camélique.
On a attendu une année avec Olivier pour enfin gagner une partie contre
Luc. Maintenant je joue deux fois par semaine.
Prônes-tu le jeu « d’attaque » ou une tactique « prudente » ?
Pourquoi ?
Plutôt la prudence ; je me souviens d’une interview
de Philippe Quintais à propos
de la tactique de jeu entre la doublette et triplette; il expliquait
que la triplette se gagne au point et la doublette au tir.
Quand on voit jouer leur
Dream Team (Lacroix, Suchaud, Quintais) on remarque que le
point est primordial, ce qu’on oublie souvent.
Tes joueurs préférés : 
Pas facile de donner des noms j’ai toujours pris du plaisir de jouer avec
mes partenaires masculins ou féminins.
Point : Olivier Fornerod, Jean-Maurice Schnegg
, Michel Halmann, Michel Loy , Stéphane Robineau.
Milieu : Luc Camélique, Franck Bandel,
Henri Lacroix, Philippe Quintais.
Tir : Didier Sénézergues, Philippe
Suchaud, Diego Rizzi, Claudy Weibel.
Tu es de retour en équipe nationale ; dans quel état d’esprit
abordes-tu les championnats du monde d’avril en Belgique
? Peut-on envisager un podium ?
Je suis confiant ;
on y va pour prendre du plaisir à jouer
ensemble et essayer de faire le mieux qu’on peut, sans
se mettre la pression.
Tu es compétiteur mais aussi dirigeant d’un club…. alors quel
regard portes-tu sur l’état de la pétanque à Genève,
en Suisse ? Des réformes à envisager ?
Organiser davantage de concours mixtes; en France ces
concours ont détrôné les
doublettes le dimanche dans les nationaux. De plus nous
avons de très
bonnes joueuses de pétanque. Pour Genève
: revoir les Masters et peut-être organiser une
Coupe Genevoise hivernale. Au niveau Suisse : trouver
un président et relancer la Coupe Suisse (ouverte à tous),
organiser des championnats suisses de tête à tête
et de tir de précision. 
Penses-tu, comme certains, que « c’était mieux avant », à l’époque
du Bol d’Or International, du Grand Prix de l’Amitié ?
Non. Je vis dans le présent mais il faut reconnaître que ces deux événements
ont marqué les esprits en Suisse et à l’étranger.
Mais au présent, les Hivernales de Genève sont des beaux concours
: moins de stars, des joueurs (euses) de Suisse et de France voisine. Concernant
l’Amitié : un concours du Grand Genève avec le bassin lémanique
serait peut-être une solution pour l’avenir.
La FSP n’a pas de président, la Cantonale genevoise non plus ; comment
l’expliques-tu ?
Dommage ! Ce n’est pas facile de trouver des dirigeants qui sont motivés
et passionnés et qui possèdent un réseau social-professionnel
(pétanque) et du temps à disposition. Je pense qu’il y a
des personnes qui ont ces compétences mais qui n’osent pas ou qui
ne veulent pas pour différentes raisons.
Ton avis sur la nouvelle règle concernant le jet du « bouchon » ?
Je ne vois pas l’intérêt de cette nouvelle règle si
ce n’est que maintenant on va devoir prendre des cours chez les Malgaches
pour lancer le bouchon correctement dès
le premier envoi.
Comment interpréter le retour du « roi » Quintais en équipe
de France ?
Ca ne regarde que moi mais une équipe
Quintais-Lacroix-Suchaud n’est-elle pas
belle pour aller reconquérir
le titre ?
La pétanque sport olympique….fausse bonne idée
?
Les Fédérations Internationales
et la Fédération
Française de pétanque font le
forcing en vue de la candidature pour les Jeux
Olympique à Paris en 2024. La pétanque
est de plus en plus médiatisée à la
télévision (trophée
des Villes, le PPF, la Marseillaises etc ...).
Les règlements de la pétanque
changent pour qu’elle puisse répondre
aux exigences des retransmissions télévisées.
C’est peut-être une chance pour
l’avenir de notre sport mais je me demande
si les petites et grandes nations de pétanque
sont prêtes à suivre la Fédération
internationale de pétanque ? Pour ma
part, si Paris n’a pas les
Jeux en 2024 (la pétanque serait sport
en démonstration) je ne
pense pas qu’il y aura une autre possibilité dans
un avenir proche. La base de la pétanque
est un loisir; c’est l’image que
beaucoup de gens s’en font maintenant
avec les retransmissions à la télévision.
Ça devient davantage un sport loisir.
Nous avons des Championnats d’Europe
et du Monde; c’est déjà très
bien comme ça. 
Ajoute deux noms à ce trio de tireurs
exceptionnels :
Passo - Choupay - Suchaud
Bébert
de Cagnes et Claudy Weibel.
Tu as carte blanche pour disputer un National
512 trpl en France ; qui choisis-tu comme
partenaires ?
Les joueurs actuels du cadre national suisse
: Luc Camélique,
Olivier Fornerod, Patrick Emile.
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