Pierre HARAZ (champion du monde 1973 avec Daniel BALDO et Michel
VUIGNIER)

Pierrot HARAZ - Daniel BALDO - Michel VUIGNIER (1973)
Pour ma part j’ai eu l’occasion de côtoyer
Daniel BALDO en tant que joueur de pétanque ainsi que professionnellement.
J’ai toujours eu pour lui le plus grand respect.
Il reste pour moi un homme qui exprimait constamment beaucoup de réalisme.
Quelle que soit la situation il émanait de lui une impression
de sérieux et d’intelligence, un esprit enclin à la
négociation et en plus il véhiculait ce phénomène
rare et précieux qu’est la « gagne », la rage
de vaincre.
J’ai aussi une pensée toute particulière à l’égard
de son épouse que j’ai eu le privilège de connaître
Mon meilleur souvenir avec lui, hormis le championnat du monde à Casablanca,
restera notre victoire en France voisine où nous avions évolué en
doublette.
Salut et merci Daniel
Eric FRANZIN (champion du monde 1980 avec Jean CAMELIQUE
et Antoine SAVIO)
Comment parler de BALDO ?
Plus de 40 ans d’amitié. Nous avons fait équipe pendant
plusieurs année c’était un très fin pétanqueur.
Daniel était une personne joviale, toujours souriante sachant
communiquer une grande chaleur humaine.
J’ai perdu un vrai ami.
Livio GRANDO
J’ai eu la chance en tant que joueur de côtoyer Daniel BALDO de près
en 1981 lorsque j’ai formé avec lui et Jean BUSSAT une des 3 équipes
qui ont représenté la Suisse aux Championnats du Monde à Gand
en Belgique.

Jean BUSSAT - Daniel BALDO - Livio GRANDO (1981)
Suite à un désistement dans leur formation initiale,
ils m’avaient fait l’honneur, en effet, de me solliciter pour la
compléter.
Accepter cela a été facile, mais il a fallu assumer ! Lui, déjà Champion
du Monde, et Jean, son charisme et son imposante personnalité : tout était
réuni pour impressionner le jeune joueur plutôt réservé que
j’étais.
Daniel, véritable gentlemen sur les terrains, au palmarès des plus étoffés,
aurait pu me faire sentir sa supériorité, voire juste « tolérer » l’ex-genevois
que j’étais devenu.
Au lieu de cela, sa classe, sa gentillesse et son expérience ont fait
que notre aventure belge s’est parfaitement déroulée. Allant
même, je crois, jusqu’à le voir quelques instants se prendre à rêver à nouveau
d’arc-en-ciel, alors que nous menions largement contre la France en quart
de finale.
Depuis cet unique concours disputé ensemble, une relation d’estime
et de respect s’est instaurée entre nous qui a duré aussi
longtemps que j’ai pu le rencontrer au hasard de l’une des compétitions
nationales.
J’ai également pu suivre son parcours de dirigeant, dans son club,
d’abord, et à la Cantonale ensuite : un modèle de ce qu’un
excellent joueur peut apporter aux instances supérieures qui gouvernent
la pratique de notre sport.
Avec le recul, je peux confirmer que c’est certainement une des personnalités
les plus intéressantes que j’aie rencontrée dans notre milieu,
je dirai même une étoile de notre sport qui s’est éteinte
dernièrement.
Il était juste et normal que je lui rende ce petit hommage.
Michel VUIGNIER (champion du monde 1973 avec Daniel
BALDO et Pierre HARAS)
Daniel était vraiment un chic type au plein sens
du terme : généreux,
toujours prêt à rendre service, très dévoué à la
cause de la pétanque, d’une grande correction tant avec ses adversaires
qu’avec ses coéquipiers et d’une fidélité inébranlable à son
cher club des «Falaises». Très « accrocheur »,
il fut pendant longtemps un des meilleurs pointeurs de notre pays.
Lorsque nous avons remporté le titre mondial il a fourni une énorme
prestation tout au long de la compétition et particulièrement dans
les moments difficiles. Il a « mis à la table » avec régularité ce
qui nous a permis (Pierrot et moi) de jouer confortablement et de réaliser
de bonnes moyennes au tir.
Une anecdote ?
Nous fûmes invités à étrenner notre maillot arc-en-ciel à Pontarlier.
Nous jouons la première partie contre une équipe locale un peu
impressionnée qui nous demande gentiment de ne pas leur infliger une « tôle ».
En fait on s’est rapidement retrouvé menés à la marque
0-12. Peu à peu nous grapillons des points pour remonter à 7-12.
Sur la mène qui suit, le pointeur jurassien réussit à loger
une boule derrière un gros caillou : injouable pour moi qui avais à l’époque
un lancer très tendu. On demande alors à Daniel de s’y coller
car il tirait avec une parabole très arrondie : Daniel nous plante un
carreau en place derrière le gros obstacle. Nous avons remporté la
partie 13-12 sur cette mène.
Marius GIROD (président d’honneur de la
Genevoise)
J’ai bien connu Daniel BALDO et beaucoup travaillé avec
lui dans
le cadre du CBQA (Cercle bouliste de la Queue d’Arve). C’était
un homme qui inspirait le respect. On sollicitait beaucoup son avis car il était
très écouté et efficace, il savait parler aux gens ; son
sens des relations humaines permettait de résoudre simplement les problèmes
qui surgissaient. Il avait tissé un large réseau de relations dans
toute la Suisse Romande. Ce fut certainement un des meilleurs présidents
de la cantonale genevoise ... en tous cas le plus respecté.
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